Vingt deux ans que je me consacre à la sculpture de façon régulière, avec une très nette préférence pour le bronze, tellement fascinant dans sa phase de fusion au fond du creuset. J'aime m'exprimer dans les volumes, quelle que soit la matière. J'aime ce moyen d'occuper l'espace, le vide. J'aime la possibilité qu'il offre, de tourner autour, et d'offrir de multiples vues d'une même idée.
Le bronze est un aboutissement, mais aussi, c'est un médium, qui permet de jouer avec la lumière, pourvu qu'on lui donne le moyen de le faire. Grâce à cela, la sculpture communique.
Je l'aime de préférence grande, de sorte qu'elle occupe l'espace en maître, qu'elle s'impose aux regards en conquérante. Lisse, texturée, mixte, elle est essentiellement féminine, quoique la fantaisie me fasse explorer la masculinité ainsi que le monde animalier. Mais au delà des apparences, c'est ce besoin indicible et invincible de créer qui me ramène encore et toujours à la matière.
Pourquoi le corps féminin principalement ? Probablement pour les mêmes raisons qui font que les sculptrices font le même choix.
Venu plus tardivement à la peinture, huiles et acryliques, beaucoup plus accessibles, à priori techniquement, participent à cet élan créatif, en tant que sujets d'étude.
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le Feu sacré sculpture bronze
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Atalante sculpture bronze 64 cm
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Eve et la tentation de la pomme sculpture bronze
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Kouros sculpture bronze
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Quintessence (le parfum) sculpture bronze
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Possidonia sculpture bronze
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Amazonia (sauver les forets primaires) sculpture bronze
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Pacha sculpture bronze
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Nirvana sculpture bronze
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Calista sculpture bronze
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Donatella sculpture bronze
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Oxalia
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Les visiteurs sont toujours curieux de savoir comment on s'y prend pour fabriquer une sculpture en bronze, et encore plus surpris d'apprendre que d'une manière générale, la pièce est creuse..
L'explication est toujours un plaisir, mais on s'aperçoit que si clair qu'on pense avoir été, le mystère reste entier pour la plupart.
Aussi pour simplifier, j'explique qu'il s'agit de fabriquer un moule d'une sculpture originale faite en terre ou en plâtre, ou en ce qu'on veut puisqu'on peut mouler à peu près n'importe quoi.
Dans ce moule on va ensuite couler de la cire, mais de telle manière, qu'en définitive, elle soit creuse, avec une épaisseur de quelques millimètres, desorte qu'on obtient une sorte de "bouteille" avec un goulot.
Ce goulot va permettre de noyer la bouteille intégralement dedans et dehors, dans une bouillie réfractaire qui va durcir.
On obtient alors un bloc qu'il va falloir mettre au four pour brûler la "bouteille".
On obtient alors un négatif de la création de départ, un creux qu'on va remplir de métal liquide à 1200°C.
Et oui, on ne sculpte pas un bloc de bronze. On n'est plus du tout dans la taille de pierre ou de bois.
Le bronze étant quatre fois plus lourd que le marbre, si la sculpture était pleine, elle serait totalement intransportable.
Pour ceux qui ont déjà visité une fonderie de cloches, il comprendront qu'il s'agit du même principe.